Cent ans après ou l'An 2000

Et si vous vous réveilliez un matin... cent ans plus tard ?

Boston, 1887. Julian West, jeune homme fortuné, s'endort dans une chambre secrète. Lorsqu'il se réveille, il découvre un monde métamorphosé : nous sommes en l'an 2000. Le travail, l'économie, les relations humaines... tout a été repensé. Utopie ou cauchemar ?

Écrit en 1887 et publié en 1888, ce chef-d'oeuvre, injustement tombé dans l'oubli, est pourtant un précurseur audacieux de la science-fiction sociale. Il a inspiré les plus grands, notamment George Orwell, auteur de 1984.
Anticipation brillante, critique sociale percutante et plongée dans un futur troublant de réalisme, ce roman vous embarque dans une aventure littéraire hors du temps.
Un texte prophétique à (re)découvrir d'urgence.
Osez retourner dans le passé pour découvrir le futur tel qu'on l'imaginait hier.

Ne en 1850 a Chicopee Falls, dans le Massachusetts, Edward Bellamy grandit dans une famille de pasteurs. Très tôt, il observe avec lucidité les inégalités sociales et les excès du capitalisme industriel. Apres quelques années d'études a l'Union Collège, il se tourne vers le journalisme, puis vers la littérature, cherchant a concilier écriture et engagement moral.

Son roman majeur, "Cent ans après ou l'An 2000" ("Looking Backward", 1888), le fait entrer dans l'histoire intellectuelle. Bellamy y imagine un homme du XIXe siècle, Julian West, qui s'endort et se réveille dans un monde futur, en l'an 2000, ou règnent justice, égalité et harmonie sociale. Cette utopie n'est pas un simple rêve : elle propose un modèle économique fonde sur la coopération, le partage du travail et la distribution équitable des richesses. Bellamy y décrit même un système de paiement anticipant la carte de crédit moderne.

Le succès du livre est immense. Des clubs de pensée, appelés "Nationalist Clubs", se multiplient a travers les Etats-Unis pour débattre et diffuser ses idées. Bellamy devient l'une des grandes voix du mouvement réformateur américain, prônant une société ou le progrès technique sert l'intérêt collectif plutôt que la seule recherche du profit.

Affaibli par la tuberculose, il meurt en 1898 a l'âge de quarante-huit ans. Mais son oeuvre continue d'inspirer ceux qui croient en un progrès au service de l'humain.