Les suicidaires ont quelque chose de pur

« J'ai une mèche de fourrure de Capucin. Je la tiens dans ma main. Et je dors avec. Son fantôme me guide. Et sa mèche lui redonne son pouvoir pour conjurer le sort et arrêter cela ! Je suis fantôme et tu dois me rendre mon âme en avouant la pomme de la vérité. Tu as un problème avec ça ? »
« Tu m'as trahi, et maintenant il y a une présence autour de toi ! Mon fantôme. Mais je vais suivre la sagesse par de neufs projets. »
« Tu me dois de me faire tes excuses ! »
« La magie opère sur les esprits faibles, le sais-tu ? Tu ne penses qu'à toi, tout ce qui t'intéresse c'est toi et ton derrière ! Tu n'as même pas tenu compte de ce que je t'avais dit à propos de ces gens-là ! »
La dame en noir avait pâli en portant la main à sa poitrine.

Anthony Salaün est un écrivain d'inspiration lyrique. Ses récits et ses recherches en mathématiques sont l'expression d'un être qui semble en quête d'une vie meilleure. Ses raisonnements techniques témoignent de sa volonté de dépasser la morne existence, par le jeu d'idées folles dans l'attribut de son désir féminin. (Google Books)