Un bois a failli être vendu dans l'empressement. Neimad, dans la tourmente, en même tant que la vente de la maison de son grand père, où il a vécu, se voit démuni de tous ses liens paternels. Son père est décédé plus d'un an avant. Clarice, elle, ne mesure rien de cet inconfort, de celui qu'il vit avec son handicap, ajouté à ceux de sa compagne, ni de sa vie d'artiste.. Clarice est mariée et directrice d'école, lui, juste pacsé, écrivain. De là, la remise en question d'une pension alimentaire et alors un conflit naît, d'après elle, au nom de leur mère.

Avec son style créatif qui continue d'évoluer, Siobud nous décrit une Clarice sans détour, intuitive et fonceuse, dont il ressent des attaques par derrière. Pourquoi cette lionne s'acharne t'elle tant sur lui? Jusqu'à l'Annexe incluse et les remerciements, il traite ce sujet fertile tout en suggestions qui feront mûrir. Des romans précédents dont cela peut être la continuité, on se sent happé par un drame, mais Neimad y inclut des messages de sagesse.