Qu'un rêve d'adolescent de 17 ans, remonte dans l'esprit de l'adulte de 48 ans que je suis, surtout au cours d'une nuit, et je m'incline devant la beauté apparue. La fille du rêve commence par s'évader des griffes de mon trauma, pour se tailler au fond de ma mémoire. Mon livre se divise en deux, sans autre raison que mon goût. D'un côté littéraire, et de l'autre mathématique, il a une capacité peu ordinaire de combler mes caprices. Car j'aime les bonnes questions, et le souvenir au féminin. Le lecteur potentiel peut y comprendre qu'un rêve éveillé, aujourd'hui, suscite assez de curiosité.

L'auteur pénètre sans détour aux questions qui le bouleversent, à savoir la condition d'un être dépourvu de règles spécifiques, et c'est pour cela qu'il choisit la vie d'artiste, non pas pour ces tendances à la rêverie, mais surtout parce qu'elle offre une liberté sans borne, fait qui demeure une quête d'absolu. L'auteur, partagé entre l'idée qu'il se fait des femmes dans le futur, de ses propres rêves lucides, et d'un monde plongé dans l'enfer, cherche un idéal personnel, fruit de ses longues promenades en solitaire.