RÉSUMÉ :
"L'oppidum De Bibracte" de Jacques-Gabriel Bulliot explore les mystères et les richesses archéologiques de l'un des sites gaulois les plus emblématiques de France. Situé sur le mont Beuvray, Bibracte fut la capitale des Éduens, un peuple celte influent durant l'Antiquité. Ce livre propose une plongée fascinante dans l'histoire de cet oppidum, combinant les découvertes archéologiques avec les récits mythiques et légendaires qui l'entourent. Bulliot, à travers une approche rigoureuse et documentée, nous guide dans une exploration des vestiges qui témoignent de la vie quotidienne, des pratiques religieuses et des structures sociales des Gaulois. L'auteur met également en lumière les interactions entre les Éduens et les Romains, notamment à travers les récits de Jules César. Ce livre est une invitation à découvrir comment archéologie et histoire se rencontrent pour reconstituer le passé. Bulliot, avec une précision académique, offre aux lecteurs une compréhension approfondie de Bibracte, tout en soulignant l'importance de la préservation du patrimoine historique. En combinant des analyses scientifiques avec des récits captivants, cet ouvrage s'adresse autant aux passionnés d'histoire qu'aux curieux désireux de comprendre les racines de la civilisation gauloise.

L'AUTEUR :
Jacques-Gabriel Bulliot (1817-1902) est un archéologue français reconnu pour ses travaux sur le site de Bibracte. Né à Autun, il s'intéresse très tôt à l'histoire et à l'archéologie de sa région natale. Bulliot consacre une grande partie de sa vie à l'étude des vestiges gaulois, et ses recherches sur Bibracte lui valent une réputation internationale. En 1867, il entreprend des fouilles systématiques sur le mont Beuvray, révélant des structures architecturales complexes et des objets de la vie quotidienne des Éduens. Ses travaux sont essentiels pour la compréhension de la civilisation gauloise et ont inspiré de nombreuses recherches ultérieures. Bulliot est également membre de la Société Eduenne, où il publie plusieurs articles sur ses découvertes. Son engagement pour la préservation du patrimoine archéologique a permis de sauvegarder de nombreux sites historiques. Bien qu'il soit principalement connu pour ses travaux sur Bibracte, Bulliot a également contribué à l'étude d'autres sites celtiques en France. Son héritage perdure à travers les nombreuses publications et recherches qu'il a inspirées.

Jacques-Gabriel Bulliot, né à Autun le 23 janvier 1817 et mort au même lieu le 13 janvier 19021, est un érudit français, membre de la Société éduenne des lettres, sciences et arts constituée à Autun en 1836. Il découvrit le site de Bibracte qu'il localisa au Mont Beuvray (Saône-et-Loire).
Il entreprit de nombreuses fouilles sur le site entre 1867 et 1895, date à laquelle il confie les travaux à son neveu Joseph Déchelette.
En 1851, Bulliot communique au congrès de la Société française d'archéologie qu'il s'agit d'une ancienne chapelle (chapelle de Saint-Martin au mont Beuvray) ayant servi à christianiser les Éduens. Cependant, il retourne au Mont Beuvray pour continuer ses recherches. C'est alors qu'il découvrit une partie de camp romain au sommet du mont à proximité de la chapelle. Il décide alors de poursuivre ses recherches sur la Guerre des Gaules dans plusieurs ouvrages datés du Moyen-Âge. Il maintient contre une opinion unanime que les compagnies romaines de Bibracte et Autun sont les mêmes et basées au Mont Beuvray. Il publia alors un ouvrage sur le système défensif des Romains sur les terres des Éduens entre la Saône et la Loire. Il reçoit plus tard la visite d'un officier chargé par Napoléon III d'effectuer des fouilles sur la victoire romaine contre les Helvètes. Celui-ci porte peu d'intérêt à Bulliot sur l'instant, mais il confie cependant à un autre membre de la Société éduenne, Xavier Garenne, la mission d'effectuer des sondages au Beuvray.
Le propriétaire des terres, le vicomte d'Aboville, effectue aussi ses propres recherches. L'archevêque de Reims, Landriot membre de la Société éduenne et ami de Bulliot (malgré leurs divergences sur la question de Bibracte) intéressé par ces fouilles en fait part à l'empereur. Ainsi, en 1867, Napoléon III missionne Bulliot pour des recherches au Beuvray.