Un trésor de plus de 2000 négatifs de photographies prises entre 1956 et 1968 attendait dans une valise que l'on veuille bien sauver de l'oubli les meilleures d'entre elles. Une autre " valise mexicaine ", en quelque sorte, mais auvergnate cette fois-ci. Ce premier album thématique de la série " Ma vie en Leica " est une histoire sans paroles autour du thème des " vacances à la ferme en Bourbonnais ", chez les grands-parents maternels de l'éditrice, elle-même fille du photographe. Paysages, portraits d'hommes et d'animaux, font ressurgir un monde disparu. Une ferme isolée, vivant comme hors du temps. Une autre époque, un autre monde. Un monde reflété dans une goutte d'eau...

Albert Cazal (1924-1998), né à Marcolès (Cantal) fréquenta l'école de son village avant de continuer ses études au Cours Complémentaire d'Aurillac. Reçu à l'École Normale d'Instituteurs d'Aurillac, à l'époque où le gouvernement de Vichy supprimait ces établissements, il suivit les cours du Lycée d'Aurillac jusqu'au baccalauréat, puis, après quelques mois (été 1944) au Maquis de la Luzette (Cantal), alla en classes préparatoires au Lycée Fermat de Toulouse, avant d'intégrer l'École normale supérieure de Saint-Cloud. Agrégé d'espagnol, il fut nommé professeur à Auch dans le Gers, où il travailla d'abord au Lycée de garçons, puis à l'École normale d'instituteurs. Les quinze dernières années de sa carrière, il fut Inspecteur pédagogique régional dans diverses académies (Lyon, Limoges, Clermont-Ferrand, Toulouse). Il s'installa pour sa retraite à Montluçon, région d'origine de sa femme. Photographe amateur exigeant, il utilisa principalement un Leica.